Caroline en échange universitaire en Finlande : « j’ai découvert un nouvel art de vivre »

Caroline Clément, étudiante en 2ème année du Bachelor en Management International de l’Hôtellerie, boursière de la Fondation G&G Pélisson pour l’Institut Paul Bocuse a eu la chance de choisir un pays dans lequel partir étudier. Pour la destination, elle a choisi de faire un échange universitaire en Finlande. Sa destination ? Helsinki. 

Au sein d’une université partenaire à Helsinki, Haaga-Helia, elle découvre le mode de vie des pays nordiques et nous partage son expérience.

Caroline Clément en échange universitaire en FinlandE

mobilité internationale en finlande

Parlez-nous un peu plus de vous

Je m’appelle Caroline CLEMENT et je suis actuellement élève de deuxième année à l’Institut Paul Bocuse dans le programme Management International de l’Hôtellerie cursus anglophone.

Je suis dans le secteur depuis 4 ans déjà, avec un baccalauréat en sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration, et des expériences très diverses qui vont du restaurant étoilé à la brasserie d’hôtel.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de partir en échange universitaire en finlande ?

Je suis une étudiante internationale dans une classe internationale, et j’ai toujours été très ouverte sur le monde, avec des parents qui me poussaient à voyager. 3 ans en arrière, au cours d’une journée portes ouvertes à l’Institut Paul Bocuse, j’ai tout de suite vu ce semestre à l’étranger comme une grande opportunité pour continuer de découvrir le monde.

Pourquoi avez-vous choisi Helsinki ?

Mon premier choix a été Helsinki depuis le début, car je rêvais de découvrir les pays nordiques. Un facteur très important a été le programme proposé par Haaga Helia, qui est une école de sciences appliquées avec un spécialisation dans le management des expériences en hôtellerie. J’étais très intéressée par la possibilité de choisir parmi une liste de cours que je souhaitais découvrir, la liberté d’expérimenter et sortir des cours auxquels je suis habituée.

Comment appréhendiez-vous ce départ ?

Ma plus grande appréhension était la température et ne pas avoir assez de place dans mes valises pour emporter toutes mes couches de vêtements ! En me renseignant sur les températures Finlandaises en janvier, j’ai eu de quoi être effrayée, avec des pics à -20°.  Au final, il s’avère que la température n’est pas si difficile que ça, il faut juste penser à prendre 2 paires de gants !

Une autre appréhension était le coût de la vie : le niveau de vie est très élevé dans ces pays, et en tant qu’étudiant, je craignais que cela m’empêche de partir. J’ai eu la chance d’avoir recours à la bourse offerte par ERASMUS qui couvre une partie de mes coûts ici, notamment au niveau du logement

Bien sûr, j’étais un peu inquiète à l’idée de rencontrer de nouvelles personnes, mais cela s’est avéré assez facile au final, habitant dans une résidence étudiante de 250 personnes !

Qu’apprenez-vous là-bas, en termes de compétences et humainement ?

Ici, je me rends vraiment compte de l’importance de prendre son temps, car cela permet d’atteindre de meilleurs résultats en réduisant les effets sur la santé. Je travaille sur de nouvelles méthodes de travail pour être plus efficace, et j’essaie de prendre le temps de profiter de ce qui m’entoure sans me sentir pressée par le temps.

Étant sans arrêt entourée d’étudiants internationaux, j’apprends à m’adapter aux différentes méthodes de travail, et j’apprends de la façon dont la diversité dans une entreprise ou dans un groupe a des bénéfices et constitue une force à mettre en avant. Bien sûr, cela me permet de perfectionner mon anglais en même temps, tout en apprenant quelques nouvelles langues.

aurores boréales finlande

Comment est la vie à Helsinki et en Finlande ?

Ce que j’apprécie le plus dans ce pays est la proximité entre la ville et la nature : je vis à proximité d’une zone urbaine avec beaucoup d’activité et de transports, mais à 5 minutes de là-bas se trouve une grande forêt coupée de tous les bruits de la ville. Il y a aussi un grand respect pour l’environnement, qui se ressent énormément dans la qualité de l’air et l’absence de nuisances sonores.

Helsinki est une ville où chaque quartier est unique, avec un grand intérêt pour l’art et la liberté d’expression. Les espaces publics sont créés de façon à être accessibles à tous les moyens, et laissent place au développement de la créativité et l’accès à la culture. Mon endroit préféré est la bibliothèque Oodi, où l’on peut trouver des machines à coudre, imprimantes 3D ou salles d’enregistrement de musique.

Le sauna est une grande partie de la culture finlandaise, et est un endroit ou des amis et familles se rassemblent et discutent de la vie ou de politique, le tout dans une salle à 50°C !

Comment s’organise votre vie d’étudiante Erasmus en Finlande ?

Au moment de mon arrivée en janvier pour mon échange universitaire en Finlande, le pays était encore sous beaucoup de restrictions liées à la crise sanitaire, ce qui a résulté à la mise en place de cours à distance pour les 3 premiers mois de mon semestre. Les restaurants et les bars étaient fermés, et en raison d’épidémie de coronavirus dans mon immeuble, la vie étudiante a été impactée.

Cependant, ces restrictions ne m’ont pas empêchée de rencontrer un groupe d’amis très international ! Nous nous retrouvons souvent au cours de la semaine pour diner chez les uns et les autres et pour découvrir les alentours de la ville.

Les cours ont commencé à reprendre sur le campus, et c’est très agréable d’enfin pouvoir revoir les autres élèves en vrai.

Pensez-vous aujourd’hui que ce sera un tremplin pour votre avenir professionnel ?

Je suis convaincue qu’il s’agit d’une expérience de vie qui peut faire la différence sur un CV, et qui me lance très tôt dans le management international de l’hôtellerie. Cela me permet d’avoir une vision différente de la façon de travailler et m’apporte une empathie vis-à-vis de la force de la diversité dans une entreprise.

De plus, la plus grande partie des groupes hôteliers sont internationaux, et travailler dans un hôtel Marriott, par exemple, à l’étranger peuvent me permettre de créer un réseau avec d’autres hôtels du groupe dans d’autres pays.

Avez-vous d’autres envies d’international après cette expérience ?

L’an prochain, je souhaite rejoindre une entreprise internationale de consulting dans leurs bureaux de Washington : un stage de 6 mois me permettrait de continuer d’avancer en tant que jeune étudiante internationale, et me permettrait aussi d’acquérir la nationalité Américaine définitive.


La mobilité internationale est un élément clef dans la construction du projet professionnelle et dans l’épanouissement personnel  de nos étudiants, à la découverte du monde et des cultures. Avec un réseau de plus de 40 écoles et universités partenaires à travers le monde, l’Institut Paul Bocuse offre la possibilité à de nombreux étudiants en Bachelor de pouvoir partir explorer le monde.

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