De Lyon à Woosong en Corée du Sud, Juline et Eva en échange universitaire à Solbridge University

Juline et Eva, étudiantes en deuxième année du Bachelor Management International de l’Hôtellerie, ont choisi pour leur quatrième semestre de faire un échange universitaire au sein de l’Université Solbridge – Woosong en Corée du Sud. Elles nous partagent leur expérience :

Juline et Eva en échange universitaire en Corée du Sud

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de partir en échange universitaire mobilité en Corée du Sud ?

Juline : L’une des raisons pour laquelle j’ai choisi l’Institut Paul Bocuse est l’ouverture à l’international, que ce soit à travers les étudiants, les possibilités de stage ou les échanges Erasmus. L’Asie est un continent qui est personnellement important pour moi. La Corée du Sud étant proposée, je me suis lancée dans l’aventure sans connaître le pays, la culture ni la langue.

Eva : Je pense que l’idée de découvrir un nouveau pays et un nouveau système m’intriguait beaucoup. L’opportunité du programme Erasmus était beaucoup trop grande pour que je la laisse passer. L’accompagnement de l’Institut Paul Bocuse a été un réel déclencheur dans ce projet où je me suis trouvée épaulée et soutenue dès le début.

Comment appréhendiez-vous ce départ ?

Eva et Juline : Pour être honnête, notre plus grande appréhension fût le fait de mal vivre le choc culturel. On appréhendait le « mode de vie à la coréenne », c’est-à-dire un respect profond des règles. Mais on s’y habitue très vite et on se laisse vite porter par une culture riche et passionnante.

Le meilleur conseil que je pourrais donner serait de surmonter ses appréhensions et de se donner à 100% dans son échange universitaire. Nous ne faisons pas des études toute notre vie, alors autant en profiter un maximum !

Qu’apprenez-vous là-bas, en termes de compétences, mais aussi humainement ?

Eva : Étant en échange universitaire en Business of Administration, nous avions plus de 150 matières au choix. Les matières sont très diverses, allant la comptabilité à la photographie ou encore à la culture des genres dans la société. Dans mon cas, j’ai choisi de suivre des cours d’éthique en entreprise, création de Start-Up, ressources humaines, négociation et enfin management cross-culturel en Asie. Le grand choix dont je dispose à Solbridge University m’a permis de développer des valeurs fortes qui me serviront dans ma vie professionnelle ainsi que dans ma vie personnelle.

Juline : J’apprends une nouvelle langue ! Le coréen n’a rien à voir avec l’anglais ni le français. Je découvre un nouvel alphabet et de nouveaux sons. C’est donc une manière complètement différente, et parfois frustrante, de communiquer, surtout avec les personnes qui ne savent parler que coréen (et il y en a beaucoup !). En termes de compétences humaines, je découvre une liberté, de nouvelles cultures, manières de faire, religions et une diversité humaine qui m’encourage et me motive dans cette aventure.

Comment est la vie en Corée du Sud ?

Eva : Ce qui m’a le plus impressionnée avec la Corée, c’est le mix temporel présent dans tout le pays. Il n’est pas commun d’observer de grosses mégalopoles asiatiques mélangeant modernité et tradition. Les temples se mélangent aux grands buildings et centres d’affaire dans la capitale, Séoul, ce qui donne un aspect très spécial à la ville. Séoul est une grande ville, presque sept fois la taille de Paris, et elle regorge de pleins de secrets. C’est également une ville qui a été conçu pour accueillir beaucoup d’habitants et qui ainsi adapte son comportement individuel au profit du collectif.

Juline : L’aspect le plus marquant est la sensation de se sentir dans un endroit si familier et en même complètement inconnu. Cela s’explique par l’influence américaine et l’historique asiatique qui se mélange. De plus, les gens ici respectent les règles, que ce soit concernant le port du masque ou ne pas traverser un passage piéton au rouge, même s’il n’y a aucune voiture. C’est un mode de vie beaucoup plus tranquille où on prend le temps de faire les choses.

Comment s’organise votre vie étudiante en Corée du Sud ?

Eva : Après une semaine d’intégration, j’ai eu la chance de découvrir des cours au sein d’une école très équipée. L’école dispose de 17 étages comprenant une piscine, une salle de sport, un terrain de basketball, un sauna, une cafétéria, un café et même un restaurant traditionnel coréen. Une grande vie étudiante est en place et tous les endroits sont propices à faire de nouvelles rencontres et permettre de réaliser de nouvelles activités. Grâce aux opportunités présentes sur le campus, j’ai même eu l’occasion de créer mon propre bol en bambou traditionnel.

Juline : Le plus grand atout de cet échange universitaire, c’est de pouvoir choisir ce que l’on souhaite comme matières. Cela nous permet d’organiser notre emploi du temps comme on le veut et de suivre les cours les plus intéressants pour nous. Je me retrouve aussi entourée de pleins de personnes des quatre coins du monde. Concernant les cours, toute la communication se déroule via une application. Par exemple, tous nos devoirs et examens sont à rendre de manière informatique, ce qui favorise l’autonomie.

Qu’avez-vous appris de la culture en Corée du Sud ?

Eva : Une chose est sûre, la culture coréenne est riche et pleine de surprise, par exemple le confucianisme ou encore les traditions culinaires autour d’un repas traditionnel, la Corée offre beaucoup. La tradition qui me touche le plus au quotidien est la façon de saluer. En effet, afin de montrer du respect envers la personne en face de nous, la coutume veut que l’on incline la tête vers le bas. On est ainsi loin de l’amicale « bise à la française » !

Juline : La culture culinaire est très différente ici. Les coréens sortent presque tous les soirs et ne se couchent jamais avant 2h du matin. Pour compenser, ils s’endorment dans les transports (ou autres endroits) très facilement !  La famille est très importante ici et les personnes âgées doivent toujours être respectées, il faut leur parler avec un certain pronom personnel et certains accords.

Pensez-vous aujourd’hui que ce sera un tremplin pour votre avenir professionnel ?

Eva : Je suis convaincue que ce semestre d’échange représente un réel atout pour ma carrière, mais aussi pour mon projet professionnel à long terme. J’ai toujours été attirée par la culture asiatique et je pense que c’est un marché en grande expansion qui mérite de plus se développer en France. Je serais honorée de ramener un peu de Corée en France.

Juline : Oui, je pense que cela représente un réel atout autant du point de vue professionnel que personnel. Cet échange me fait sortir de ma zone de confort et me fait apprendre beaucoup sur la vie. Je souhaiterais réaliser mon stage de deuxième année à Séoul où je suis sûre d’apprendre de ce pays.


L’ouverture à l’international est une opportunité pour chaque étudiant de grandir professionnellement et personnellement à la découverte des richesses du monde et des autres cultures. Pour nous, la mobilité internationale représente une invitation à voyager à travers le monde pour cultiver sa diversité et s’ouvrir à des carrières internationales.

Dans le cadre de notre Bachelor Management International de l’Hôtellerie, le semestre à l’étranger devient obligatoire pour former les décideurs des métiers de l’hôtellerie de demain : agiles, responsables et ouverts sur le monde.

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